Développeur web de ce site Internet et fils cadet de Jean-Luc, j’ai travaillé 2 mois à la Monnaie de Paris en temps que stagiaire scolaire, puis en CDD pour une vacation d’été, comme assistant de M. Jean-Marc Quesada au sein du service comptabilité.
Si les passionnés de numismatique connaissent la valeur des monnaies et des médailles, j’en connais le coût de leurs matières premières, pour avoir signé quotidiennement les chèques d’achat d’or aux montants que je ne savais pas orthographier.
« Million » ça prend un « s » au pluriel ?
Comment faire tenir « un million trois cent trente mille huit cent quatre vingt dix francs » dans la zone montant ?
Des traits d’union vous avez dit ?
Mais l’agent comptable et ses équipes furent très patient(es) avec moi, je les en remercie.
Après avoir classé, rangé et dactylographié, une autre expérience fut de me perdre dans les couloirs de la Monnaie, cherchant un chocolat chaud à l’un des nombreux distributeurs que contenait le bâtiment. Tout sauf une soupe ! Il me fallait chercher le distributeur proposant encore son chocolat et donc parcourir des bâtiments comportant autant de cours intérieures que de demi-étages, de personnels en blouses bleues, noires ou blanches que de… « Bim !» attention au saut d’or posé par terre.
La boisson, elle, était gratuite et valait le coup.
Perdu dans la Monnaie, je pouvais m’orienter grâce aux sons, plus graves au rez-de-chaussée créés par des machines estampillées « 10 Tonnes » pour frapper des matrices, puis des sons de plus en plus aigus en provenance des étages élevés, comme ceux de l’atelier de gravure avec ses fraises au bout des flexibles électriques et ses coups de burins dans l’acier. Entre les deux, beaucoup d’armoires, d’outils, de personnels d’entretien, de livreurs, de réparateurs.
Il m’est arrivé de me perdre volontairement au service Informatique pour admirer l’ordinateur central : le serveur BULL, un monstre de puissance et de stockage remplissant une salle climatisée d’une centaine de m².
Nous sommes entre 1990 et 1993, si vous connaissez le modèle de l’ordinateur présent à cette époque et en avez une photo, écrivez moi : olivier@68000.fr c’était ma passion, ça l’est toujours.
2 mois de travail ont gravé des souvenirs formateurs encore présents 30 ans après, raison pour laquelle je vous invite vivement à parcourir ce site résumant les 30 ans de carrière de Jean-Luc.
2 mois de travail c’est également le temps passé sur la structure de ce site, que j’espère plaisante à parcourir.