Les légataires

Jean-Charles VIGUIER

Fonctionnaire

Je vais tenter de vous présenter en quelques lignes « ma part » du legs provenant de Jean-Luc Maréchal.

Dans un premier temps, je vais me présenter succinctement, car cet article n’a pas vocation à parler de moi.

Je suis né en décembre 1976, le 18, à Castres dans le 81. Je suis fonctionnaire et j’habite actuellement en Charente-Maritime, non loin de Saintes.

Depuis tout petit, je suis bercé dans l’art, mais plus en qualité de spectateur qu’acteur. J’ai toujours modelé, sculpté et autres passe-temps créatifs, mais sans jamais m’éloigner du jeu d’enfant.

Rapidement, cette attirance pour l’art m’a conduit vers la numismatique. Aux alentours de mes 12 ans j’ai commencé à garder des pièces trouvées dans un tiroir chez ma grand-mère et au fil du temps, je m’y suis attaché. C’est en entrant dans la vie active, vers mes 17 ans que ma collection de monnaies a réellement commencé, dépensant mes quelques francs de côté dans des monnaies de collection.

Petit à petit j’ai réduit mon champ d’action pour me consacrer à deux thèmes principaux.

L’un concernant les monnaies bimétalliques, impulsé par la 10 francs Génie de la bastille, comme on l’appelait à l’époque, mais aussi la 20 francs Mont Saint-Michel.

Le second thème était la monnaie fautée. Ce second thème allait devenir mon principal, laissant de côté les monnaies bimétalliques.

Faute d’argent suffisant pour acheter des monnaies, je multipliais les allers-retours à la banque pour trier des rouleaux de monnaies.

Le temps passait et les pièces arrivaient petit à petit. Chaque défaut constaté devait avoir une explication. Explication que je cherchais ici et là, me forgeant ainsi une « culture » numismatique.

Lors de ces recherches, je m’intéressais de plus en plus à la fabrication des pièces. Qui, quand, comment naît une pièce.

Cette quête d’informations sur la conception d’une monnaie me conduisait à la volonté d’acquérir une matrice ou un coin monétaire, mais j’ai vite compris que les matrices ou coins n’étaient pas abordables.Puis,un matin de 2017, je me suis levé avec la ferme intention d’en graver une, sans pour autant savoir le faire ni sans avoir d’outil pour le faire, mais nulle tâche n’est impossible.

En 2015, je découvrais Facebook et ses groupes numismatiques. Je venais de trouver une nouvelle source d’informations non explorée jusqu’alors.

Cette plateforme me permettait de retrouver une personne avec qui j’avais échangé quelques années plutôt et qui allait changer mon avenir numismatique. Il s’agit de Rida Roty, descendant du célèbre Oscar Roty, graveur pour lequel je voue une admiration. Admiration qui vient de la fascination pour l’ébauche de la « semeuse » à la sanguine qui est une véritable œuvre d’art,

Rida Roty décida un beau jour du 7 août 2017 d’ouvrir un groupe dédié à son ancêtre, m’accordant au passage le statut d’administrateur du groupe.

Plusieurs personnes y ont adhéré, pour la plupart des numismates connus sur Facebook voire dans le milieu, mais également des inconnus.

Si je vous parle de ce groupe, c’est parce qu’il est à l’origine de tout.

Le 19 septembre 2017, un post parlant de la reconnaissance dans le travail d’artiste, un homme, dont le nom ne m’évoquait strictement rien, un certain Jean-Luc Maréchal, dont j’avais déjà lu des commentaires, évoquait alors une anecdote. Cette anecdote était au sujet de son travail et en particulier de la présentation de SA pièce au public, sans y être associé. Sa pièce qui n’était autre que la 10 francs Génie de la Liberté, comme nous devons la nommer.

Comme un enfant, j’étais content, ému et impressionné par le fait de « discuter » avec un maître graveur, qui plus est, d’une monnaie que j’ai toujours aiméprofondément.

Je prenais alors mon courage à deux mains, je prenais alors contact avec ce monsieur. Je voulais être sûr de ce que j’avais compris dans ses messages et lui présenter mes « hommages » pour son travail, mais également pour lui formuler une demande.

En effet, lors de mes recherches et lectures au sujet de la création d’une monnaie, j’avais été amené à voir des dessins préparatoires d’artiste pour la gravure d’une monnaie, telle la sanguine de Roty.

Je demandais timidement à Jean-Luc Maréchal si par hasard il possédait encore un dessin de sa 10 francs et s’il pouvait me transmettre une photo numérique. Quelle fut ma surprise lorsque Jean-Luc me répondait qu’il avait bien des archives de sa 10 francs, mais pas seulement des dessins puis, sans même vraiment me connaître, il me faisait l’annonce d’un don prochain de sa part, pour ma collection. Plus qu’un dessin photographié, Jean-Luc m’informait qu’il allait m’envoyer un plomb d’essai de la 10 francs. Bien entendu, je n’y ai pas cru, me disant qu’il me faisait une bonne blague. Après tout, il ne me connaissait pas et inversement, je ne le connaissais pas.

Au fil des discussions, je comprenais qu’il ne plaisantait pas. J’étais aux anges !

Parallèlement, je l’invitais à rejoindre mes propres groupes numismatiques, « Les Gaulois à nos jours » et « Rotylagriffoul – Les monnaies Fautées », invitation qu’il acceptait à ma grande joie. Quel bonheur d’avoir un graveur parmi nous.

J’informais également un autre numismate de la découverte du papa de la Génie.  Ce numismate, collectionneur de Génie fautées est tout autant amoureux de cette monnaie que moi et devait être informé que son concepteur était là. Il s’agit de Ludovic Bru.

Le même jour, le 19 septembre 2017, naissait le groupe Facebook « 10 francs Génie,toutes ses histoires »

Au fil du temps et de discussion, une véritable amitié naissait entre Jean-Luc et moi. Je lui montrais mes « gravures ridicules » réalisées sur du plomb avec des tournevis et autres outils improvisés. Il m’encourageait dans cette voie tout en restant gentil sur mon travail, qui avec du recul devait bien lui sembler ridicule.

Cette amitié partagée a fini par conduire Jean-Luc à me faire l’honneur d’être l’un de ses légataires.

En effet, Jean-Luc avait pour souhait de faire don de son « stock » d’archives de graveur à un nombre restreint de personnes et je venais d’être choisi. Je ne saurai pas exactement vous dire pourquoi il m’a choisi, mais je dois l’admettre c’est avec joie et honneur que j’ai accepté.

Ma mission était désormais de faire connaître Jean-Luc et de faire vivre l’ensemble de son œuvre.

Son œuvre qui ne se limite pas à la 10 Francs Génie de la Liberté, mais aussi la 20 francs Mont Saint-Michel, la 100 Francs Zola, la 5 francs ONU et bien d’autres monnaies plus ou moins connues.

Jean-Luc choisissait ensuite deux autres numismates comme légataires. Ludovic Bru était l’un d’eux et un jeune collectionneur était « nommé », à savoir Albin Rey.

Nous allions être tous trois destinataires d’une part de la vie d’une artiste aux multiples facettes.

Nous devenions ce jour-là « les Mousquetaires » comme nous surnomme Jean-Luc.

Jean-Luc organisa une rencontre avec Ludovic puis avec Albin, mais la distance ne me permettait pas de rencontrer Jean-Luc ni de recevoir de sa main ce legs que je qualifierai de « trésors numismatiques ».

Cette transmission se réalisa de façon moins romantique, mais tout aussi joyeuse.

Le 13 décembre 2017, à quelques jours de mon anniversaire et Noël, le facteur sonnait à la porte pour me remettre un colis. Rien que de l’écrire, la chair de poule me vient.

Je venais de réceptionner le legs « JLM » et je venais de changer de catégorie, passant de numismate lambda à conservateur de musée.

Avec impatience et délicatesse, j’ai donc déballé ce colis qui allait de surprise en surprise.

Je découvrais le fameux plomb d’essai qu’il m’avait annoncé, mais pas seulement. Je découvrais avec émerveillement les plâtres monétaires, les monnaies dont un exceptionnel exemplaire de l’unique épreuve de l’Ultime Franc 2001 « Stark » pour laquelle Jean-Luc a collaboré à la réalisation de la tranche.

Je découvrais également une multitude d’outils de graveur. Je tenais entre mes mains des échoppes, des burins, des poinçons, des ciselets, des binoculaires et un boulet centenaire. Outils que Jean-Luc me demandait de faire vivre encore et que j’allais m’attacher à « user » pour continuer mon apprentissage de graveur du dimanche et pouvoir enfin rencontrer toute la difficulté de la gravure. C’est un art encore plus difficile qu’on ne le croit, mais grâce à lui et grâce à ses encouragements masqués sous des critiques cinglantes (le but étant de progresser et non se flatter d’un résultat médiocre) j’ai pu avancer bien que la route soit bien longue encore, mais je n’ai aucune prétention et grave pour mon plaisir.

Outre les objets, le colis recelait un lot de dessins originaux de pièces. Des dessins de « recherches », des esquisses, des projets inaboutis, sur calques ou papier brouillon, mais aussi en plaquette de présentation officielle avec le gaufrage de la fleurette de l’atelier de la monnaie de Paris.

Dans les dessins, je découvrais, entre autres, celui de la 10 francs Génie, de la 20 francs Mont Saint-Michel et des concours de la 5 francs Tour Eiffel… une multitude de dessins qui me fascinaient et me fascinent encore.

Il va de soi que j’ai fait en sorte que tout le monde dans mon entourage réel ou virtuel, sache qui est Jean-Luc Maréchal via, principalement les groupes Facebook, signalant (en vain) à divers numismates en place, que la 10 francs Génie de la liberté n’était pas l’œuvre de l’Atelier de Gravure comme le mentionne les ouvrages de référence, mais un certain JLM.

Petit à petit, et grâce à sa grande disponibilité et générosité (pas seulement matérielle), Jean-Luca fini par être reconnu et connu et je suis relativement fier d’y être pour quelque chose.

Cette notoriété grandissante, Jean-Luc s’est vu invité à une première bourse numismatique. C’est Bruno Visentini qui lui offrait l’occasion de présenter son travail lors du Numis-Expo qui se tenait le 17 mars 2018 à Aucamville, 31.

Tel un D’Artagnan, Jean-Luc rassembla alors ses « mousquetaires » pour tenir le stand lors de cette exposition,

Il va de soi que j’ai répondu présent à cet événement, qui serait pour moi aussi une première, mais surtout l’occasion de rencontrer en chair et en os ce grand monsieur qui est Jean-Luc Maréchal.

Ce fut une journée mémorable, épuisante, mais riche en enseignement, en savoir et en rencontre. Un moment gravé pour toujours dans ma mémoire.

Afin de mettre en valeur les articles qui m’ont été confiés, j’ai fabriqué des supports et présentoirs faits de bric et de broc permettant une présentation optimale.

Lors de cette exposition, Jean-Luc, Ludovic, Albin et moi, avons tenu un stand magnifique, très bien fourni, et attirant les curieux qui ne tarissaient pas de questions auxquelles je ne pouvais pas toujours répondre. Cette journée a surtout été éprouvante pour Jean-Luc, je l’imagine, car il n’a pas eu une seconde pour lui.

À la fin de la journée, alors que nous remballions nos objets respectifs, Jean-Luc continua « sa distribution » m’offrant au passage un plâtre de la médaille « Opéra comique », le moule en latex « silastène » la médaille et une autre un cadeau, empoisonné celui-là. Une blague comme il dit. En effet, Sophia, la chatte de Jean-Luc,avait brisé un grand plâtre de la médaille « le jardin secret ». Ce plâtre était en plusieurs dizaines de morceaux étalés sur le stand. Il faisait partie de l’histoire. Jean-Luc me confia alors la mission de faire le puzzle (était-ce une vraie demande ? ), mais n’écoutant que mon courage, et estimant qu’aucun défi n’est insurmontable,  la semaine d’après, j’allais m’affairer à redonner vie à ce plâtre qui trône désormais majestueusement dans ma vitrine.

Les jours et semaines passées et je poursuivais le partage du legs sur mon groupe tout en continuant les discussions, toutes plus enrichissantes, les unes que les autres puis un matin d’août 2018, le 9 pour être précis, le facteur sonnait à la porte pour me remettre un second colis en provenance de Cluny. Il s’agissait d’une deuxième partie de legs. Comme à l’ouverture du premier colis, je tremblais à l’ouverture et découvrais des médailles gravées par Jean-Luc, des plâtres, des monnaies… Encore un trésor qui venait grossir « mon musée ».

Parallèlement, je me lançais le défi d’acquérir des monnaies et médailles dont Jean-Luc était l’auteur, mais la tâche n’était pas si aisée et je suis loin, encore aujourd’hui d’y être parvenu,

En mars 2019, devait se tenir une nouvelle fois Numis-Expo et Jean-Luc Maréchal était à nouveau à l’honneur et les « mousquetaires »répondirent présents.

Comme l’année précédente, nous avons fait en sorte de présenter un stand parfait ou presque parfait. C’est avec enthousiasme que je me suis rendu à cette édition, car passer une journée avec un grand artiste est une chance qu’il ne faut surtout pas laisser passer.

À l’issue de cette journée harassante, Jean-Luc me fit l’honneur de me remettre un des plus beaux objets du stand. Un objet que je n’aurai pas osé lui demander tellement il est précieux et splendide.

Cet objet est un objet pour qui j’ai eu un réel coup de foudre lorsque je l’ai vu pour la première fois en photo, puis en vrai à la 1ère exposition. Il ne s’agissait pas d’une monnaie, pas d’un dessin, pas d’un plâtre, mais du marteau à buriner de graveur. Un marteau dont la tête était retravaillée et gravée d’un visage et sur son flan, se trouvaient gravésles noms des artisans successifs chez qui il avait travaillé.J’ai d’abord refusé ce présent, car trop précieux, mais devant l’insistance de Jean-Luc et, je ne le cache pas, ma farouche envie de l’avoir, je prenais possession de ce merveilleux outil transformé en œuvre d’art.

Au mois de mai 2019, je découvrais la nouvelle édition du franc, le « Franc – Les Monnaies – Les archives », livre qui consacrait plusieurs pages à Jean-Luc Maréchal et lui attribuer enfin la gravure de la 10 francs Génie, 10 francs qui était enfin correctement baptisée « Génie de la Liberté ». Cette reconnaissance officielle n’est en aucun cas le fruit de mon travail, mais quelle fierté de savoir que j’ai une part de responsabilité et de savoir qu’après plusieurs décennies à la Monnaie de Paris, après la réalisation de nombreuses pièces et médailles sous un anonymat injuste, Jean-Luc Maréchal figurait enfin parmi les grands noms de la monnaie française et y figurera pour toujours,

En mars 2020, devait se tenir l’édition 2020 de Numis-Expo, mais l’actualité n’a pas permis la tenue de cette exposition et a repoussé la troisième rencontre, tant attendue, avec Jean-Luc Maréchal.

Je profite de cet écrit pour remercier Jean-Luc de m’accorder cette confiance, de m’accorder du temps, de nous en accorder à tous du temps et merci pour tout ce que tu fais au quotidien pour la numismatique. Tu le dis souvent, tu n’es pas numismate, mais je te le dis, tu fais partie de la numismatique.

Tu m’as confié la mission de conserver et partager ta vie professionnelle et je vais m’y tenir. J’ai plein de projets, mais difficile à concrétiser. Écrire un livre pour rassembler ta vie, ton œuvre, mais je dois l’avouer, je n’en suis pas capable, mais si l’occasion m’est donnée de le faire, ou d’y participer, je serai présent.

Pour le moment l’ensemble est exposé en vitrine dans mon salon, mais j’ai pour ambition d’exposer dans DES salons afin de montrer au plus grand nombre cette facette de la numismatique, qui me fascine. Le travail de l’ombre, la recherche du trait parfait, le message qui doit ressortir de la gravure et la recherche du détail qui fera la différence. Tout ce qui n’est pas forcément visible sur une pièce frappée/achevée. L’envers du décor en quelque sorte,

Je vais m’attacher désormais, à vous livrer un inventaire de « mon » legs en le classant par type, c’est-à-dire, les dessins, les plâtres, les outils, les médailles et le divers.

Les plâtres :
  • Plâtre avers relief « Opéra Comique » et son moule en « silastène »
  • Plâtre avers relief « Le jardin secret » (reconstitué)
  • Plâtre avers relief pièce de 100 francs Jacques-Germain SOUFFLOT
  • Plâtre avers relief pièce de 10 francs – Monuments de France – 300 ans du dôme de Saint-Louis des Invalides
  • Plâtres creux avers et revers du projet de médaille Vincent Van Gogh
  • Moule « silastène » de l’avers dela 10 francs Champollion, Trésor du Nil (plâtre coulé par mes soins)
  • Une boite artisanale contenant un modelage en plastiline inachevée de la grande muraille de Chine
Les médailles :
  • Médaille du Travail non gravée par JLM, mais remise à JLM en 2002.
  • « Opéra Comique »
  • « Jardin secret »
  • « CSCE – Conférence sur la sécurité et la Coordination en Europe »
  • « Guy Dejouany – Président de la compagnie générale des Eaux »
  • « Hôpital Esquirol » (Médaille non détourée)
  • « DST - Direction de la surveillance du Territoire»
  • « RATP Ligne 2 »
  • « BIS  25eanniversaire 1954/1979 »
  • Plaque rectangulaire « Claude Jacquillat »
  • « Andrés Bello  -Républica de Venezuela »
Les pièces :
  • Épreuve tranche lisse Ultime Franc de Stark 2001
  • Plomb de contrôle de gravure ou plomb d’essai. Exemplaire de gravure inachevée avec test de positionnement de la fleurette de l’ADG
  • 100 Francs 2000 Soufflot
  • 10 francs Génie dédicacée par JLM à la pointe sèche
  • 10 francs Génie dédicacée par JLM sur la coque GENI (cadeau B.Vinsentini et JLM)
Outils :
  • Marteau à buriner (tête sculptée)
  • Marteau à ciseler
  • Massette à manche court
  • Massette à manche long
  • Anneau de graveur gravé au nom de JEAN-LUC MARÉCHAL
  • Boulet de graveur et son palonnier
  • coussin de cuir plein de ciseleur
  • Stylet pointesèche et bakélite
  • Brunissoir
  • Râpe à plomb
  • Limes aiguille
  • Lime à plâtre
  • Ciselets, échoppes, onglettes, burins
  • Poinçon fleur de lys
  • Poinçon Pharaon Toutankhamon
  • Poinçon OR 9K TUNIS lisse (gravure retirée)
  • Appuis d’échoppe en bambou, en cuivre et en buis
  • Ébauchoirsde modelage en bois et bambou
  • Une mirette de grande taille « fabrication artisanale de Louis Maréchal (père de JLM) »
  • Plaquette d’identification de travaux en cours « JEAN-LUC MARÉCHAL »
  • Une paire de lunettes loupes ou binoculaires PELLERIN SA avec un lot de verresgrossissants
  • Équerre en laiton
  • Équerre à poinçons
  • Un « gratte boësse » (brosse métallique)
  • Étau à main
  • Monnaie « outil » :Une monnaie de nécessité de 5 francs de la Coopérative avec un ajout de plastiline pour service de support de compas (entre autres) afin de préserver la gravure
  • 2 Compas à pointe sèche
  • Jauge de profondeur
  • Pierre à huile dans son support bois
  • Une scie « bocfil »
Divers :
  • Livre – Manuel pratique du Bijoutier Joaillier – A,BOITET
  • Livre « la monnaie miroir des Rois »
  • Matrice inachevée du projet de médaille « Les lombriciens »
  • Blouse de graveur
  • Une photo N&B du Génie, photo modèle pour le dessin
  • Une photo N&B de présentation de la médaille Kérékou(?)
  • Photo N&B avers et revers médaille Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest/Union monétaire 1979
  • Photo N&B avers et revers médaille BIS(Médaille alimentaire)
  • Photo N&B revers médaille DST(Médaille alimentaire)
  • 2 Livrets – BERGEVIN- MARÉCHAL – Personnalisation d’arme
  • 2 sections de canon avec ciselure et incrustation
  • 1 livret 2ᵉ bourse aux armes 1976
  • Livret concours EURO pour la création de la monnaie unique
  • Cadeau de l’ADG de départ en retraite – Un coffret à médaille contenant la pièce Mozart en carton version OR et ARGENT (non frappée à ce moment-là) et le discours de départ,façon parchemin, écrit par son filleul Jean-Yves Thébault, alias Chassepot.
  • Médaille en plomb gravée par Pierre Babin (animateur tir à l’arc et non graveur) pour le départ à la retraite de JLM
  • Un lot de réplique en résine de monnaies antiques
Dessins :
  • Dossier complet d’étude et dessins « 100 francs Braille »
  • Dossier complet et dessin projet « Les lombriciens »
  • Dessins esquisse, brouillons, modifications, calques et résultat du concours (2d) 5 francs Eiffel
  • Dessins des 2 projets dont l’adopté, de la 20 francs Mont Saint-Michel (brouillon, calques et assemblage)
  • Dessins 10 francs Génie de la liberté, version adoptée, Braille…
  • Esquisses/brouillons des monnaies en euro et impression DAO
  • Dessins et claques du concours 100 francs Charlemagne
  • DAO + livret de sortie de la série complète « Trésor du Nil »
  • Dessin des poinçons de contrôledes métaux précieux
  • Dessins brouillons et DAO de la série 50ans du drapeau Européen
  • DAO projet et adopté de 1,5 € « Transsibérien »
  • DAO projet et adopté de 1,5 € « La croisière jaune »
  • Dessins et calques projet médaille « Van Gogh »
  • Brouillons, calques et dessins et plaquette de présentation médaille CSCE
  • Dessins et calque « 60 ans de luttes » (contre le tabac)
  • Dessins et plaquette de présentation « médaille d’honneur régionale – départementale – communale
  • Calque et plaquette de présentation médaille « Dubrovnik Yougoslavie »
  • Plaquettes de présentation concours « 100 francs 82, France agricole »
  • Plaquettes de présentation concours 10 francs 1984 « Rude »
  • Plaquettes de présentation concours 100 Francs 1982 « coq »
  • Dessins, brouillons et plaquettes de présentation concours 100 francs « République »
  • Dessins, calques, brouillons et plaquettes de présentation concours 100 francs « Bartholdi »
  • Dessin, brouillon et plaquette de présentation concours 10 francs 86 « république »
  • Plaquettes de présentation concours 10 francs 1983 « Jean Moulin »
  • Plaquettes de présentation concours 10 francs 1983 « Mongolfier »
  • Plaquettes de présentation concours 10 francs 1983 « Jules Michelet »
  • Plaquette présentation projet de médaille calendrier 1984, « muraille de Chine »
  • Plaquette de présentation projet calendrier 1997, « jardin secret » (avant-projetde la médaille du même nom)
  • Dessins, calques, brouillons et plaquettes de présentation de la médaille « jardin secret » projet 1 et projet adopté
  • Dessins, brouillons et calques médaille « Opéra comique »
  • Rhodoïd avers et revers 10 francs génie et avers de la 20 francs Mont Saint-Michel et de la médaille Esquirol.